Dès notre plus jeune âge, nous avons appris et adopté, grâce à notre famille, nos amis et la société, certaines normes par rapport à la sexualité. Certaines personnes les garderont toutes leurs vies et d’autres les perdront ou les changeront selon leurs expériences personnelles. La société change constamment et certaines normes et règles prennent le rebord. En faisant un pas arrière, on peut réexaminer ce que nous tenons pour acquis et se demander la question; ces normes sont-elles toujours pertinentes? De plus en plus de personnes vous diront bel et bien que non!

 

La binarité du genre

Un sujet complexe, le genre, étant longtemps vu comme l’homme ou la femme, est de plus en plus déconstruit. Aujourd’hui, nous voyons une multitude de personnes qui refusent l’étiquette de genre qui leur a été imposé à la naissance. Cette déconstruction de la perception du genre a commencé dans les milieux marginalisés. Maintenant, elle est sujette de recherches universitaires et fait sa place dans la politique. Une chose est certaine, le concept de genre est beaucoup plus complexe que la dualité homme / femme. Nous pouvons constater cette ouverture concernant le genre, entre autre, par une couverture accentuée par les médias. La société devient de plus en plus ouverte et a une envie d’apprendre et, ce, pour le mieux!

 

Les mamelons…tous pareils?

La question entourant le mamelon a été souvent couvert par les médias. En passant par les femmes qui allaitent en public, l’impossibilité des femmes de mettre des photos torse-nu sur les réseaux sociaux jusqu’au mouvement Free the Nipple, la discussion concernant les mamelons revient constamment dans nos débats et nos conversations. Plusieurs raisons expliquent le double standard autour du mamelon féminin : l’hypersexualisation, le manque de connaissance de l’anatomie féminine, des croyances désuètes par rapport au corps de la femme, etc. Plusieurs diront qu’il est temps de défaire le mythe autour du mamelon. Homme ou Femme, ils sont tous pareils et méritent d’être traité de la même façon. Pour prouver ce fait, de nombreux quiz cocasses, consistant à mettre des photos de plusieurs mamelons, démontrent que les gens ont beaucoup de difficulté à les différencier… Probablement puisqu’on parle, dans tous les cas, toujours de la même partie du corps!

 

Le poil

La norme veut que les femmes n’aient aucun poil et que les hommes, quant à eux, soient bien poilus pour démontrer leur virilité. Quoique les normes sociales se soient apaisées concernant le poil de l’homme, la femme ne bénéficie pas du même luxe. Une femme qui laisse pousser son poil est souvent considéré comme une féministe extrémiste, hors normes et pas sexy selon la société. Cependant, si les poils sont bien entretenus et lavés, pourquoi une femme devrait-elle devoir se raser si cela ne lui tente pas? Pourquoi un homme est obligé d’avoir du poil pour être considéré viril? Le poil est naturel pour tout le monde, certaines personnes exigeront le droit de choisir comment elles entretiennent leur pilosité sans l’approbation de leurs compatriotes! En ce sens, certaines personnes se teignent le poil! Elles se méritent certainement des points bonis pour l’originalité et l’anticonformisme!

 

Les sous-vêtements sexy

Une grande majorité des femmes portent de la lingerie sexy. Choisir le morceau parfait pour soi est une excellente manière de mettre en valeur son corps et son sex-appeal pour soi et son partenaire. Porter de la lingerie est reconnu comme étant une source de sensualité et d’érotisme chez la femme. En revanche, chez l’homme ceci est souvent vu comme un fétiche. Dans les faits, ce n’est pas que les femmes qui peuvent porter de la lingerie sexy pour tous leurs besoins en matière de sexualité et de mode. Boxer en maille, ouvert et ajusté ou string et slip ouvert, il y en a de toutes les sortes et pour tous les gouts. Il suffit de trouver le morceau qui vous fait sentir sexy!

 

Les émotions

Les émotions étaient longuement réservées aux femmes. Si un homme se retrouvait à exprimer ses émotions, il était souvent étiqueté comme étant « gai » ou « fif ». De nombreuses études ont démontré que pour des raisons sociologiques, l’homme avait beaucoup plus de difficulté à exprimer ses émotions. Il devait se taire pour rester fort et soutenir sa famille et son entourage. La femme, quant à elle, est étiquetée comme étant fragile et désirant la communication à tout prix. Aujourd’hui, plusieurs sociétés laissent de côté ces normes exigeant la dureté de l’homme et la sensibilité de la femme. Ainsi, cela permet le développement de moyens de communication et de gestion de ces émotions chez tout le monde. Exprimer et explorer ces émotions dans le respect et à son rythme devient la nouvelle norme pour une meilleure santé émotive de tous et de toutes.

 

L’art de se laisser aller c’est aussi d’être qui vous êtes, malgré ce qu’une société peut exiger de vous.