J’espère trouver le loup qui voudra manger le petit chaperon rouge.
J’ajuste ma cape en velours rouge et m’assure que mes collants blancs restent bien fixés à mes jambes. Cette année, les invitations arrivées par la poste et cachetées d’un sceau de cire mentionnaient comme thématique : Les contes classiques.
Toutefois, contrairement au conte, j’espère bien être en mesure de trouver le loup qui voudra manger le petit chaperon rouge.
***
Cette année, des personnages tout droits sortis de contes animent la première pièce. Des loups, des sorcières, des géants, des cochons, bien plus sexy que dans les livres, discutent. Un miroir s’illumine alors qu’une voix annonce qu’il faut s’asseoir en rond, au sol.
Une femme aux seins juchés bien haut, avec une robe courte laissant voir l’alléchante courbe de ses fesses et une longue chevelure blonde dépose une bouteille vide au sol.
La bouteille : c’est notre activité brise-glace.
Boucles d’or la fait tourner et la bouteille s’arrête sur une femme-chèvre. Elle s’approche d’elle, la regarde dans les yeux un moment, puis l’embrasse avec passion alors que tout le monde les regarde. Le baiser dure plusieurs secondes où le temps est suspendu et où tous ont hâte que leur tour soit venu.
La danse des baisers de reconnaissance se poursuit et je sens que toute cette action labiale me donne chaud; je mouille.
Un homme portant une barbe bleue, sans chandail, tourne alors la bouteille. J’ai l’impression qu’elle tourne à l’infini quand doucement, elle ralentit… et s’arrête devant moi. Il me tend la main pour que je me lève. Il soulève mon menton, m’embrasse et glisse sa langue dans ma bouche. Il embrasse bien. Puis, il dépose ses mains sur ma poitrine rebondie avant de les laisser explorer ma taille et de se mettre à genoux, devant moi. Puis, ses mains remontent le long de mes cuisses. Il se glisse sous ma jupe, tandis que de petits rires coquins émanent de quelques invités qui aimeraient rejoindre son exploration. Il arrête ses mains de chaque côté de ma vulve et passe sa langue sur ma culotte humide. Un long frisson d’excitation me parcours.
Il se relève et retourne s’asseoir à sa place, une belle bosse tendant le tissu de son pantalon moulant. Je me rassois à mon tour, mais je peine à tenir en place. Il me sourit.
J’ai hâte d’explorer les autres pièces.
***
Le jeu de la bouteille n’a pas que brisé la glace; il l’a fait fondre. Plusieurs participants retournent à leur exploration. Certains restent dans le grand salon, mais d’autres quittent vers les autres pièces.
Dans la première que je croise, le sol est jonché de coussins. On y trouve des huiles à massage, des plumeaux, des fraises, du chocolat. C’est doux; c’est vanille. Bien que j’aime la douceur, ce soir, le petit chaperon rouge a envie de se faire baiser bien fort.
Tandis que je me dirige vers la seconde pièce, un homme déguisé en Pinocchio est assis sur une chaise, les yeux bandés, et porte un panneau mentionnant qu’il aime bien raconter des mensonges. Je comprends que ce n’est pas son nez qui va allonger. Son sexe large et dressé bien droit agit à titre d’invitation.
Il dépose son carton alors que je m’approche de lui. D’un doigt, je tasse ma culotte, l’enfourche et laisse sa grosse queue faire son chemin en moi. Tel le pantin qu’il est, il ne dit rien, mais agrippe mes fesses pour que je puisse le sentir très loin en moi. Je sens ma chatte qui coule le long de sa verge. Je prends ses épaules et accélère le mouvement. Il jouit en moi, mais je continue parce qu’à mon tour, je veux jouir. Il accélère à son tour puisqu’il sent que je suis près d’exploser.
Comme je crie d’exultation, Barbe bleue s’arrête à côté de moi. Une fois de plus, il me tend la main.
J’hésite, une demi-seconde, et la prends. Je me lève et le pénis de Pinocchio sort d’en moi.
Je ne prends pas la peine de replacer ma culotte. Quelque chose me dit que je n’en aurai plus besoin bientôt.
Nous passons devant la deuxième salle, la salle de jeux, où des gens semblent jouer à une version sexy du loup-garou. Un des paysans se fait sucer par une belle louve portant une plug anale de queue, pour compléter son déguisement. J’imagine que personne n’est réellement perdant dans cette version !
Malgré les corps qui se rencontrent, la troisième salle sent particulièrement bon. À peine entrés, il m’amène vers un coussin rouge, installé dans un coin du donjon. Il me demande de m’y coucher ; je m’exécute.
Il ouvre mon chemisier blanc et y découvre mes cache-mamelons en forme de cœur, brillants. Il sourit et m’embrasse avec passion. Mes mains découvrent sa poitrine, ses épaules larges et musclées. Sa barbe me chatouille. Mes mains glissent dans ses cheveux. Avec ses dents, il enlève doucement les cœurs et embrasse mes seins. Puis, de sa poche, il sort de petites pinces qu’il installe sur mes mamelons.
Ça pince, mais c’est une sensation étrangement excitante. Je mouille à nouveau. Je laisse mes mains descendre ; la taille de son sexe est impressionnante. Il le libère de ses pantalons et je l’empoigne à deux mains. Pendant que j’entame un va-et-vient, il glisse ses doigts en moi. Doucement, puis plus vite. Je ne peux me retenir, j’éjacule. Le coussin sur lequel nous sommes installés est trempé. Je cesse mon mouvement parce qu’il se penche et s’abreuve à même mes petites lèvres. Il me boit, aspire mon clitoris, tout en continuant de me doigter.
Il revient m’embrasser, glissant sa langue contre la mienne pour que je me goûte. Sa barbe humide frotte sur mes seins. Je frissonne.
Il empoigne ma taille et approche son gland de l’entrée de mon vagin. Il s’y insère à peine, ressort et le laisse glisser contre mon clitoris. Il passe sa langue sur mes mamelons.
Je le veux en moi.
Je le veux partout en moi.
D’un coup, il entre en moi, jusqu’au fond. C’est aussi surprenant que satisfaisant. Délicieux. Une éruption de satisfaction instantanée. Ce n’est pas lui qui entre en moi. C’est lui qui me fait bouger sur sa grosse queue veinée. J’aperçois d’autres participants nous regarder et reproduire nos mouvements. Ils sont excités de voir Barbe bleue baiser le petit chaperon rouge.
Il ne s’arrête pas. Il me martèle de plus en plus vite.
C’est comme si le monde n’existait plus. Je crie. Je hurle, tellement c’est bon. Mes seins rebondissent au rythme de sa queue qui me baise.
Puis, il se vide. Il vient en moi en relâchant un long cri guttural ; aussi long que son éjaculation. C’est impressionnant.
Il se retire et agrippe une petite coupe posée sur une tablette, non loin de nous et l’appui à la base de mon vagin.
Il récolte le mélange de sa semence et de mon jus.
Des participants s’avancent vers lui, bouche ouverte, pour goûter à nos ébats avant de retourner à leur propre conte pour adultes.
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