– Cassie ? Cassie…
Cassandra sent un souffle tiède sur sa nuque, puis des lèvres qui effleurent sa tempe.
– 5 minutes, Karl…, dit elle en gémissant.
– Je préfère ne pas savoir de qui il s’agit.
– Hmm ?
Cassandra ouvre les yeux et aperçoit le visage de son directeur tout près du sien. Elle sursaute. Louis lui sourit.
Ce n’est pas vraiment la remarque la plus romantique qu’on m’ait sorti. J’espère du reste qu’il ne s’agit pas de votre ancien élève ?
– Bien sûr que non ! se défend Cassie. Mais… C’est un peu tôt entre nous pour rentrer chez moi par effraction. Non ? On est ensemble depuis… trois semaines?
– On avait rendez-vous, Cassandra Lloyd. Heureusement, ta colocataire m’a ouvert la porte.
– Quelle traîtresse.
– Intéressante, sa peinture en rouge et jaune. C’est du « Yves Klein » ?
– Non. C’est du « Imogen ». Elle et son copain se roulent nus dans la peinture certains soir.
– Il y en a qui savent s’amuser.
– Tu penses que je sais m’amuser, moi ?
Louis laisse échapper un rire.
– Je crois bien. La preuve…
– Oh mer… ! Où as-tu trouvé ça ?
Louis tient un objet long et rose dans sa main. Il appuie sur un bouton et l’objet se met à vibrer. Cassandra est folle furieuse, ses joues sont cramoisies de colère et d’embarras.
– Qui t’a permis de fouiller dans mes affaires, nosy parker ?!
– Je n’ai pas « fouillé » darling, ton dildo traînait par terre.
– Un gentleman aurait fait semblant de n’avoir bien vu.
– Ou s’en serait servi comme entrée en matière.
Le directeur s’allonge sur Cassandra. Son entrejambe est chaude. Il se frotte contre elle. Cassie se sent comme une étincelle au bas ventre.
Nosy parker, dit elle plus bas.
– Je voudrais mettre mon nez exactement là… Là où ça devient chaud.
Il effleure cet endroit du bout des doigts, comme par accident. L’autre main met en marche l’engin.
– Ça ne te dérange pas que j’aie ça ? Je veux dire que certains considéreraient ce dildo comme une concurrence déloyale.
– Je considère ça comme un ami fidèle. Si on l’emploie sagement.
– Sans blague !
Cassandra est très impressionnée.
– Je ne sais pas si c’est une première fois romantique et rassurante pour moi.
– Au moins, elle serait marrante. Êtes vous prête à prendre des risques Ms. Lloyd ? Jusqu’où iriez-vous ?
C’est le destin qui m’envoie un signe, pense Cassandra en jetant à son amant un regard de défi amusé.
– Essaie. On verra quelles sont mes limites.
Louis sourit comme un diable. La jeune femme le sent retenir de brusques mouvements d’avant en arrière.
– D’abord, je te veux nue.
Le jeune homme presse l’objet vibrant contre le slip de son amie. Cassie trésaille. Louis lui enlève lentement sa culotte, avant de soulever sa jupe bien haut pour ne rien cacher de ses avantages. Faisant toujours usage de son arme, il entreprend ensuite de déboutonner le chemisier avec une seule main. Cassie tremble, mais elle ne bouge pas.
– Et toi ?
– Il n’y aurait pas de danger si je m’y mettais aussi.
Cassie est à présent nue sous le regard instigateur de son patron. Il lui caresse un téton avec nonchalance.
– Sensible. OK. Chatte ou clito ?
– Chatte. Mais je sais élargir mes horizons. Et toi la mise en danger ?
Le directeur fait taire la jeune femme en lui en enfonçant délicatement mais fermement le vibromasseur entre les cuisses. Il lui caresse une fesse en l’attrapant par l’arrondi. Cassie pousse un glapissement.
– Comme ça, c’est bon ?
– Oui.
– Dis-moi comment faire.Vous relevez le défi Madame la directrice ? Un vrai training course s’impose.
– Difficile de se sentir en supériorité en étant nue comme un ver.
– Au contraire. Si tu es capable de te sentir à l’aise comme ça, alors tu es bien plus supérieure à moi. C’est une question de confiance. Tu me fais confiance ?
Cassie soupire.
– Je voudrais que tu y ailles plus doucement… Et plus fermement. Que tu l’inclines un peu plus par ici… Oui, comme ça. Et que tu me regardes dans les yeux comme si tu me désirais et que… Que tu me trouvais spéciale. Même si tu fais semblant.
Louis a un éclat de rire.
– Pas besoin de faire semblant. Hmm.. Cassandra… Si effrayée et si transparente en même temps. Pleine de peurs et d’audaces. Quoi de plus excitant ?
Cassandra gémit.
– Comme ça Louis. C’est bien. Suit le mouvement de mes reins. Dis-moi quelque chose…
– Tu es ravissante chérie. Tu es… sublime.
– Dis-moi quelque chose de cochon !
– Tu es foutrement bandante. Tu ferais bander un taureau s’il te voyait comme ça… Et tu es coquine comme tout…
– Hmm… Je voudrais que tu sois en moi…
– Pas maintenant chérie. Je veux garder le meilleur pour la fin.
– Mais ce sera la fin bientôt, gémit Cassie.
Le directeur lui couvre les lèvres d’un baiser. Puis il se consacre aux seins de la jeune femme. Il entreprend de faire durcir les mamelons roses tendre qu’il a sous la langue. Ses mouvements sont précis : des mouvements autour, un bout de langue sur le dessus et un mordillement délicieux. Cassandra a vite oublié ce qu’elle voulait dire. Très vite, elle fond dans une mare de volupté.
– Ce n’est pas exactement la première fois à laquelle je m’attendais, dit elle en reprenant son souffle.
Elle se saisit à regret de la verge encore dure de son amant. Elle la mord à travers le jean. Louis tressaille, mais ne bouge pas.
– Ce sera pour une autre fois chérie. Je préfère attendre le meilleur pour la fin.
– Je peux la voir, dis ? La sucer un peu ?
Louis jette un regard grave qui fait regretter à Cassie ce qu’elle vient de dire.
– Cassie. Je dois te dire quelque chose avant de poursuivre…