Jeux de mains, jeux de vilains | Histoire et désirs

Jeux de mains, jeux de vilains | Histoire et désirs

Le ciel est incroyable aujourd’hui. D’un bleu iridescent, particulièrement clair, où dansent quelques nuages duveteux. Le froid se fait bien sentir, mais il se fait enveloppant et agréable. Je prends une grande inspiration, de celle qui vous emplit la cage thoracique de fraîcheur, en fermant les yeux. 

C’est notre rencontre annuelle. 

On s’est rencontré à l’université, lors de la journée d’initiation. Nous avons été jumelés pour une épreuve durant les jeux qui parsemaient les festivités de la rentrée prochaine. Toutefois, je l’avais déjà remarqué. Son regard intelligent et sa peau ambrée avaient piqué ma curiosité, mais j’avais préféré apprendre à le connaître dans l’anonymat. 

L’épreuve m’avait permis de comprendre qu’il était athlétique et déterminé; nous avions gagné. C’est là que son sourire m’avait frappée de plein fouet. Les papillons m’avaient envahie. Nous avions passé tout le reste de la journée à discuter et à rire; j’en perdais l’équilibre.

Je savais que j’aurais besoin de lui dorénavant pour me sentir complète. 

À la fin de la soirée, j’avais l’impression que le destin m’avait trouvée. Nous étions assis dans la pelouse, nos corps collés; ma tête sur son épaule. Il sentait bon. Nos mains ne se lâchaient plus et mon pouce dessinait des encyclies sur le dos de la sienne. 

Puis, il s’est levé et m’a aidée à en faire de même. Il m’a dit avant de me quitter qu’il n’avait jamais rencontré une personne comme moi…

 À ce moment-là, je me suis rapprochée de lui. Ma main sentait bien ses abdominaux qui se découpaient sous son chandail. 

J’ai cru qu’il allait m’embrasser. En réalité, il était en couple avec une fille qu’il trouvait formidable et il ne pouvait pas tout gâcher pour une soirée, malgré l’envie pressante qu’il avait de partir avec moi sans regarder en arrière. 

Il a poursuivi en me disant qu’il savait qu’il avait envie que je sois dans sa vie et qu’il espérait que j’accepte d’être son amie. 

****

Je repense à cette soirée en l’attendant sur le parking, à l’entrée du parc, avec mes raquettes et mon petit sac. Je me souviens à quel point j’avais été bouleversée par cette annonce et encore plus par sa demande, mais je savais aussi bien que lui que je n’aurais pas envie de le sortir de ma vie. 

Comme la vie a apporté des voyages, des déménagements et bon nombre d’autres changements, nous avons convenu de nous retrouver une fois par année, juste à deux, pour une journée. 

Je le vois arriver au loin, sa paire de raquettes à la main et ce regard rieur toujours aussi bien accroché. 

**** 

La balade en raquettes se déroule bien. Après avoir fait le tour de nos nouvelles respectives, on s’amuse à se taquiner. Le soleil brille et se répercute sur les milliers de flocons qui ornent notre sentier. C’est une belle journée et nous n’avons croisé que quelques personnes sur celui-ci. À mi-parcours, mon ami sort de la poche intérieure de son habit, une petite flasque. Il en prend une bonne gorgée et me l’offre. 

Je sens que la tension passée est toujours présente, comme une entité à part entière qui nous se déploie autour de notre duo. 

Je lui fais un sourire, effleure sa main où les secondes semblent s’étirer et en bois à mon tour. Puis, les gorgées s’enchaînent un peu plus rapidement et nos contacts physiques se multiplient. Il est toujours aussi beau que lors de l’initiation. J’ai l’impression que la journée s’est réchauffée même si le soleil a continué sa course. 

À un moment, nous décidons de faire une petite course de raquettes, question de jouer aux enfants. J’ai pris la tête, mais mon enthousiasme débordant m’a menée à une chute dans laquelle je l’ai aussi entraîné. 

Nous sommes là, tous les deux, pris d’un fou rire qui n’arrête plus. Mes larmes gèlent à mesure qu’elles coulent. Nos souffles reprennent leur rythme normal et je trébuche encore, dans son regard qui me découvre à nouveau. Il attrape mon visage de sa main gantée et m’embrasse d’un baiser qui patiente depuis plus d’une dizaine d’années. 

Je m’en abreuve et tente de mémoriser chaque détail tandis que le feu dans mon ventre se répand. Nos baisers se font de plus en plus urgents. Sa langue est douce et goûte le whisky. Il déboutonne mon habit de neige, soulève mon chandail et se dirige immédiatement vers ma poitrine. Pendant qu’il lèche chacun de mes seins et mordille mes mamelons, je lui enlève son manteau que j’étends sous moi. 

Je détache son pantalon de neige et souffle sur mes mains pour les réchauffer un peu avant de les glisser sous son chandail. Je les laisse découvrir ce paysage d’abdominaux, ce dos aux muscles saillants et ces fesses… mon dieu, quelles fesses! Des petites fesses bien charnues qu’on a envie de mordre. 

Je glisse une de mes mains vers son membre qui tend son boxer, mais je commence par aller caresser ses testicules. Elles se déposent dans la paume de ma main, me permettant de doucement les masser avant de remonter et d’entamer un mouvement de va-et-vient sur sa verge. 

De mon autre main, je trouve mon sac et en sort mon petit cœur magique que j’active et lui tends. Il le dépose sur mon clitoris que je sens gonfler automatiquement. J’approche son pénis de l’entrée de mon vagin, en lui permettant à peine de me pénétrer. Je m’amuse à sentir son gros gland entrer et sortir. Je mouille tellement que je sens mon jus couler jusqu’à mes fesses. 

J’ai envie de le prendre en moi au complet, mais j’aime sentir l’excitation montée encore et encore. 

Je lui redemande mon jouet que j’applique sur mon clitoris tandis que je dirige son membre vers mon petit cul maintenant bien mouillé, lui aussi. 

Il entre doucement, centimètre par centimètre, dans mes fesses. Il mouille ses doigts de mon jus et les insère dans ma bouche pour que je me goûte avant qu’il les insère dans ma chatte. 

Sous de gros sapins, nous sommes probablement à l’abri des regards, mais l’idée de nous faire prendre par des promeneurs m’excite encore plus. 

« Plus vite »

Il s’active et c’est si bon. Je sens sa queue dans mes fesses, ses doigts dans mon vagin et mon clitoris… Je jouis tellement fort, mais je veux le voir éjaculer sur mes seins et dans ma bouche. Il se retire et je me tourne de façon à avoir le visage à la hauteur de son membre. 

Je commence par lécher ses testicules tout en massant son périnée. Il recule et entre son pénis dans ma bouche que j’engloutis avec appétit. Il va loin; jusqu’à l’entrée de ma gorge. Je le laisse baiser ma bouche tandis que je promène ma langue sur sa queue. Je glisse un doigt dans ma vulve pour l’humidifier et doucement, je viens l’Insérer dans son anus.

Il émet un son guttural tandis qu’il éjacule presque instantanément dans ma bouche, sur mes lèvres, sur mes seins.

Il m’embrasse à nouveau en ne me quittant pas du regard tandis que de nouveaux fous rires se répercutent contre les arbres du sentier. 

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