Entre copines autour d’un verre ou sur l’oreiller avec son partenaire, on en parle parfois à demi-mot, et souvent … beaucoup plus ouvertement! On se questionne, on se remet en question et on s’informe tant bien que mal, mais entre opinions et faits véridiques, il n’est pas toujours évident de faire la part des choses. Certaines fausses croyances peuvent avoir une répercussion considérable sur la façon dont notre sexualité est vécue. Et si l’on faisait le ménage dans nos idées? Voici 3 mythes tenaces à démolir!
Mythe #1: l’alcool augmente significativement le désir sexuel
C’est un fait; l’alcool a un effet désinhibiteur. En d’autres mots, il «dilue» la gêne et la transforme presque systématiquement en un fort désir charnel. L’alcool favorise également le lâcher-prise physique et émotionnel, tout en facilitant les interactions sociales. Jusqu’ici, ça semble bien tout ça, mais attention!
Si à petite dose la boisson peut devenir un «allié» côté sexualité, il en va tout autrement lorsqu’on a un verre dans le nez! L’alcool modifie l’activité du cerveau, les sensations et le comportement. Bref, rien qui ne joue en notre faveur. L’appétit sexuel diminue drastiquement; l’homme aura généralement plus de difficulté à avoir et maintenir une érection, tandis que la femme aura une lubrification vaginale moins abondante.
Si un verre ou deux vous permettent de passer de minou à tigresse, rappelez-vous qu’il n’en faut souvent pas plus pour regretter certains comportements un coup à jeun.
Mythe #2 : les couples «normaux» ont des relations sexuelles hebdomadaires
Un peu, beaucoup, pas assez…la seule et unique question à se poser ici est; normal par rapport à qui ou à quoi? En réalité, la vraie normalité sexuelle, c’est celle que nous nous faisons. Celle où nos valeurs et nos besoins sont respectés et donc, celle qui nous convient sincèrement.
Si la fréquence des relations sexuelles reste un motif connu de mésentente entre les partenaires, celle-ci ne devrait pas devenir le baromètre d’échec ou de réussite de la relation amoureuse.Quoi qu’on en dise, certains couples sont très épanouis en ayant une intimité sexuelle limitée.
Difficultés d’ajustement avec son partenaire, facteurs physiques ou plutôt psychologiques, nombreux sont les éléments pouvant expliquer une diminution ou une absence totale de désir sexuel. Ce qui compte vraiment, c’est notre disposition à aborder le sujet et notre capacité à s’accepter l’un l’autre. Mais c’est d’abord et avant tout la vision que nous nous faisons de la sexualité… qui ne devrait certainement pas se confiner à la génitalité!
Mythe #3 : pour s’épanouir sexuellement, il faut toujours réaliser ses fantasmes
Les fantasmes, il y en a vraiment pour tous les goûts! À vrai dire, ceux-ci sont aussi variés que complexes. Pour certaines personnes, ils sont associés à des objets spécifiques ou certaines matières, tandis que pour d’autres, ce sont plutôt des jeux ou bien des scénarios précis.
Maintenant, la question qui tue; faut-il nécessairement réaliser ses fantasmes sexuels? En fait, cela reste un choix personnel. Cependant, il importe de savoir que si les fantasmes peuvent booster le désir et titiller les sens, ils perdent généralement de leur force une fois concrétisés. Résultat? Le risque d’être déçue lors ou suite au passage à l’acte.
Ce qui peut être excitant pour vous, ne l’est pas nécessairement pour votre partenaire. Dans l’optique d’éviter les dérapages, il est donc essentiel de prendre le temps d’en discuter ensemble, afin que les valeurs et les limites de chacun soient considérées.
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